18 janvier 2010
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En écho au poème de Jacques PARIS (lire le billet précédent), un texte de Pierre GONTHIER
extrait du recueil Les Heures cerf-volant.
Je voudrais m'en aller tout nu
Comme on dit que suis venu
Je n'aurais ni pierre ni marbre
Ni même un cercueil de bois
Pourquoi faut-il que meure un arbre
Qu'on me brûle sur la colline
Sans chanter la bonté divine
Pour ce qui est de ma foi
Belle affaire entre Dieu et moi
Quand s'achèvera l'aventure
Sans musique et sans annonce
Que l'on donne mes cendres aux ronces
Les filles y cueilleront des mûres.
Recueil illustré par Marcel PAJOT
édité par Les Amis de la Poésie - Bergerac
ISSN 1954-8729
Pierre GONTHIER sur Wikipédia
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